Les endroits uniques et mystérieux dans le Finistère

Le Finistère exhale le plus profond de votre imagination. La simple évocation de ses châteaux, de ses plages paradisiaques, de ses falaises, de ses lacs et de ses landes verdoyantes évoque tout un monde empli de magie et de mystères. Frappée par les vagues et enveloppée de son drap de brume, le Finistère se découvre pour un voyage au cœur des mœurs et légendes. Des virées en mer en direction de L’Île de Sein en passant par la forêt enchantée de Huelgoat, aucun des meilleurs endroits les plus énigmatiques n’aura de secret pour vous.

La forêt légendaire de Huelgoat

Situé dans le prolongement de la forêt qui ornait autrefois la Bretagne intérieure, le terrain couvre environ 1 000 hectares. Il apparaît au troisième rang des lieux forestiers mythiques du Finistère. Jadis utilisé pour ses bois dans l’industrie du charbon ainsi que des sabots, le domaine est anéanti par l’ouragan survenu en 1987. Depuis, il s’est repeuplé et affiche aujourd’hui une flore exceptionnelle : myrtilles, saules noirs, osmonde royale ou encore callune. La forêt abrite surtout l’hyménophylle de Wilson, une fougère d’une grande rareté sur le territoire national.

Forêt légendaire de Huelgoat
Nadine Le Goff

La faune y est également développée, ce qui a toujours captivé l’imagination des Bretons au sujet du lieu magique : rapaces, lièvres, renards, chevreuils, sangliers et carabes pour peupler les environs et souvent au cœur de nombreuses légendes. De concert avec le chaos de rochers qui s’observe le long de la Rivière d’Argent, la forêt de Huelgoat reste encore aujourd’hui un lieu insolite qui s’accompagne souvent de lieux connexes comme la Grotte du Diable, la Mare aux Fées, le Ménage de la Vierge ou la Grotte d’Artus, tous plus énigmatiques les uns que les autres.

Les Roches du Diable, l’antre des Enfers

Situées entre Quimperlé et le Faouët, les Roches du Diable présentent un décor des plus extraordinaires dans une petite campagne ornée d’une vallée et de bois. Il s’agit d’un amas de blocs de granit où se trouve l’Ellé dont le nom est évocateur des Enfers. La rivière ainsi que le temps ont façonné les bordures. Il arrive que le débit de l’eau s’accélère, dévoilant un rythme résolument infernal, ce qui explique la présence récurrente des amateurs de kayak dans la zone.

Les roches du diables

L’Île de Sein, le « nouveau cimetière »

Un seul petit café suffit avant d’embarquer à bord de la compagnie Penn Ar Bed en direction de l’Île de Sein. Par temps clair comme par temps nuageux, l’ambiance est bonne enfant jusqu’à ce que vous atteigniez le Raz du Sein, le terrible recoin de l’océan long de 8 km qui sépare l’île de la pointe du Raz. Il n’est pas rare que le courant puisse atteindre 7 nœuds au jusant. Un conglomérat d’écueils engloutis par la mer rappelle la dangerosité du lieu tout comme sa magie. Il ne surprend personne que les navires de grande envergure y soient aujourd’hui interdits. La chaussée de Sein peut être aperçue jusqu’au très réputé phare d’Ar-Men dont le nom rappelle le croissant de mer qui effraie tant de navigateurs, anciennement connu sous le nom Ar Vered Ne, dit « le nouveau cimetière ».

De la mer, l’île peut être perçue comme une sorte de pince de crustacé. Plate comme jamais, seules quelques maisons du village à l’horizon permettent de distinguer une présence humaine depuis le bateau. Il faut dire que le point culminant de l’île n’est que de 6,50 m.

Vue de la côte de l'île de Sein
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Mis à l’abri par des digues qui la protègent de l’eau, Sein est un lieu unique en son genre où presque rien n’est cultivé, où pas un arbre pousse. Seules quelques cultures de pommes de terre ornent les terrains entourés de petits murets de protection. Le magnifique village est aujourd’hui un port bien menu qui vit toutefois de pêche locale et de tourisme modéré. Tandis qu’il abritait 1 300 Sénans en 1938, il n’en reste plus que 250 à ce jour. C’est en juillet 1940 que l’histoire du petit port tourna lorsque, suite à l’appel du général De Gaulle, 600 Sénans rejoignent les autres soldats français pour l’Angleterre. Eu égard à ce qui constitue encore aujourd’hui un des événements marquants de l’île, il est certain que l’Île de Sein partage son identité entre tradition et histoire.

Le phare de la Jument sur l’île de Ouessant

À l’instar des phares de Kéreon ou encore de Nividic, le phare de la Jument de l’Île de Ouessant est éloigné de la terre ferme. L’Île de Ouessant est toutefois accessible par mer grâce à une navette quotidienne. Fièrement bâti sur un rocher répondant au nom d’Ar Gazek-Coz, dit « la Vieille Jument », il subit de forts courants. Ce bras de mer est considéré, par beaucoup, comme l’emplacement le plus dangereux de la région qui a, à cet égard, régulièrement été lié à des naufrages en mer. Le plus connu d’entre eux, la tragédie du Drummond Castle, eut lieu en 1896 lorsque le naufrage du navire britannique causa la mort de 250 personnes.

Phare de la Jument
Cédric CAÏN

Le phare de la Jument est tout sauf un lieu classique. Initialement habité par un gardien et un cuisinier. L’ossature est dite présenter d’étranges vibrations d’une intensité telle qu’il pouvait arriver qu’aucun d’entre eux ne veuille s’y rendre. En 1991, le site est définitivement abandonné et automatisé. Mais son impact sur la culture est si inébranlable que le phare de la Jument a fait aussi bien l’objet d’une photographie mondialement connue prise par le photographe français Jean Guichard que d’un documentaire de Jean Epstein, « Les Feux de la Mer ».

Le cairn de Barnenez, le trésor mégalithe

Monument mégalithique long de 75 m, le cairn de Barnenez se localise à Plouézoc’h, dans la partie nord du Finistère. Plus grand monument mégalithique de la sorte en Europe, il se compose de deux cairns en pierres au-dessus de l’océan.

Cairn de Barnenez
Groman123

Son esthétique est impressionnant tout comme son importance pour le folklore local. Lieu insolite chargé d’histoire et de légende, il est perçu par les locaux comme un lieu idéal pour s’y délecter d’une vue imprenable sur la baie de Morlaix, de Térénez ainsi que sur le Carantec.

Le Monument aux Forces Navales Américaines & Françaises

Du côté de Brest également, les lieux mystérieux ou nostalgiques ne manquent pas. Vous y découvrirez notamment cette tour de couleur Rose, un monument bien singulier qui surplombe la vue. Également connue sous le nom de Monument Américain, cet édifice est, en réalité, un mémorial en hommage à la marine américaine impliquée dans le succès des Alliés durant la Première Guerre mondiale. Singulière et mystérieuse, il est toutefois possible de la visiter et d’y apercevoir le panorama de la ville de Brest.

Monument Américain à Brest
eric F

Locronan, le village médiéval

Vous aimez ce qui est magique et féérique ? Offrez-vous un voyage au cœur de la Bretagne médiévale en arpentant ses beaux villages de pavés. À Locronan, vous pourrez vous laisser charmer par les colombages et les toits de chaume des vieux logis des temps anciens. Vous pourrez également retracer l’histoire en parcourant ses ruelles étroites et pavées.

Village de Locronan dans le Finistère
Brigitte Chanson

Si la plupart des villages similaires ont fait l’objet de rénovations, Locronan est la seule à être restée intacte. Disponible en été comme en hiver, sa visite inclut son beau marché de Noël et les objets émanant du savoir-faire des artisans locaux.

L’archipel de Glénan, un espace paradisiaque

Notre voyage vous mène désormais à l’archipel des Glénan, sept petits îlots magiques entourés d’une mer d’eau transparente et de sable fin. Bien loin des Maldives et de Bora Bora, puisque vous êtes bel et bien en Bretagne et nulle part ailleurs.

C’est au large de Fouesnant que l’archipel révèle toute sa beauté aux visiteurs amateurs de découverte et d’aventure. Les îlots sont également la destination rêvée des amoureux de sports nautiques et de camping.

Archipel des Glénan
Brice De Reviers

Ce lieu unique se situe non loin de l’archipel de Bréhat, à quelques milles marins au sud de Fouesnant. Les îlots affichent un écosystème varié tout comme la possibilité d’approcher au plus près des requins pèlerins les jours de chance.

Le Finistère, un voyage à l’infini vers l’onirique

La Bretagne et le Finistère ne sont pas unes des destinations préférées des Français sans raison.

Belle et mystérieuse, le Finistère regorge de trésors qui vous relient à sa tendre et chère nature. Profitez des navettes quotidiennes Penn Ar Bed pour découvrir les paysages charmants des îles du Finistère et pittoresques de la Mer d’Iroise : l’Île de Ouessant, de Molène et de Sein. Service disponible toute l’année pour une traversée d’une heure à deux heures à bord de nos bateaux confortables. Vous pourrez alors partir à la recherche de ses plages, ses forêts ainsi que ses belles falaises.

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